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Pour une Nouvelle France forte et indépendante
4 mars 2018

Madagascar, " pays le plus pauvre du monde" ? Témoignage d'un voyageur ...

 

Rentrant  d'un circuit dans l 'Océan indien, avec des escales à Madagascar, aux Seychelles et à Maurice, je confirme la mise en garde ci-dessous  du Ministère des Affaires étrangères pour MADAGASCAR aux touristes français .

Bien que datant de 2014, elle reste toujours valable pour 2018...


Publié le Samedi 03 Mai 2014 à 05H00 / Actualisé le Samedi 03 Mai 2014

!...

Madagascar, île de tous les dangers pour le Quai d'Orsay

Le ministère propose ses "conseils aux voyageurs" :


Publié le Samedi 03 Mai 2014 à 05H00 / Actualisé le Samedi 03 Mai 2014 à 05H00

<<Sur le site du ministère des Affaires étrangères, le Quai d'Orsay propose ses conseils aux voyageurs, véritable état des lieux des risques encourus par les touristes dans chaque région du monde. Concernant le sud-est de l'océan Indien, les dangers pointés par le ministère se concentrent essentiellement à Madagascar, où "les conditions de sécurité se sont fortement dégradées". L'île très prisée de Nosy Be est notamment fortement déconseillée en raison des "forts risques d'attaques, parfois d'une extrême violence".

 

"Madagascar est une île où les conditions de sécurité se sont fortement dégradées bien qu’elles n’interdisent pas de s’y rendre comme touriste", note le ministère des Affaires étrangères dans ses "conseils aux voyageurs". À lire la suite, il y a toutefois de quoi refroidir plus d’un visiteur.

En effet, selon le Quai d’Orsay, "les risques liés à la criminalité de droit commun sont en nette augmentation". Et de détailler : "Les zones inhabitées, y compris les parcs nationaux (parc national de la Montagne d’Ambre, etc.) ou les plages, sont propices aux agressions de touristes par des bandes armées, parfois d’une grande violence, afin de les détrousser. Des cas d’enlèvements sont à signaler."

Parmi les régions touristiques les plus dangereuses, le ministère cible notamment l’île de Nosy Be, classée en zone orange, c’est-à-dire "déconseillée sauf raison impérative", en raison des "forts risques d’attaques, parfois d’une extrême violence". Il est ainsi noté que "plusieurs touristes, en groupe ou individuellement, ont été la cible de criminels lourdement armés et bien organisés". Pour rappel à Nosy Be le jeudi  3 octobre 2013, deux touristes, dont un Français, et un Malgache avaient été lynchés par une foule d'émeutiers qui a ensuite brûlé leurs corps, sur l'île touristique malgache de Nosy Be. Ce déchaînement de violences avait eu lieu à la suite de la mortd'un enfant de 8 ans. Les émeutiers soupçonnaient les deux Européens d'être pédophiles et se livrer à un trafic d'organes. Des accusations totalement infondées ainsi que l'avait déterminé l'enquête par la suite.

Certaines zones demeurent toutefois moins risquées, comme la ville de Fort-Dauphin, dont "les environs immédiats et les côtes ne sont pas directement touchés", ou encore la région d’Anakao, près de Tuléar, où "la situation sécuritaire s’est améliorée". Mais pour le Quai d’Orsay, "aucune destination touristique ne peut être considérée comme étant a priori épargnée par le risque d’agression".

Une situation que l’on retrouve également dans les grandes villes, à commencer par la capitale Tananarive, où "les vols et agressions avec violences dont ont été victimes récemment plusieurs personnes soulignent la dégradation de la situation sécuritaire". Là aussi, "aucune zone n’est épargnée et en particulier les lieux fréquentés par les touristes (sites connus, restaurants, promenades, marchés)", écrit le ministère. Ce dernier ajoute que "dans les principales agglomérations, les conditions de sécurité suscitent des inquiétudes en raison de la délinquance sur la voie publique (vols à la tire, vols dans les véhicules) et des cambriolages de résidences".

La menace de la piraterie, des Seychelles jusqu'aux Maldives

Les voyageurs consultant le site du Quai d’Orsay devraient donc plutôt se rabattre vers d’autres destinations de l’océan Indien. Mais les risques n’existent pas uniquement à Madagascar. Par exemple, si les Seychelles "restent dans l’ensemble un pays assez sûr, une hausse de la délinquance est constatée", relève le ministère, soulignant que "les étrangers ne sont plus épargnés par les vols à l’arraché, y compris en centre-ville et en journée".

Aux Seychelles, les principales menaces résident surtout dans la navigation de plaisance, interdite par les autorités dans l’ensemble de la zone économique exclusive (ZEE) seychelloise "en raison d’un risque avéré de piraterie". Les déplacements sont par ailleurs déconseillés "sauf raison impérative" dans les îles au sud et au sud-ouest de Mahé. "Seules les îles intérieures (dites aussi granitiques : Mahé, Praslin, La Digue, Silhouette et Frégate) sont déclarées comme relativement sûres sur le plan de la menace piraterie", prévient le ministère.

Plus largement, le Quai d’Orsay indique que "la piraterie menace la sécurité de la navigation dans l’océan Indien", précisant que "la zone d’action des pirates s’étend jusqu’au sud de l’Inde et aux Maldives", où des actes de pirateries peuvent avoir lieu à l’encontre des plaisanciers.

Restent donc les Comores, où "la délinquance est très faible" selon le ministère. Dans une formule toute sibylline, celui-ci prévient cependant les voyageurs qu’il faut "tenir compte dans les contacts avec la population locale des répercussions de la relation particulière entre Mayotte, la France et les Comores".

Et enfin l’île Maurice, où "la criminalité de droit commun est relativement faible", même si "il convient d’éviter les locations meublées isolées, en raison des risques de cambriolages accrus". Attention donc malgré tout, car le Quai d’Orsay nous apprend également que "l’importation et la détention de feuilles de papier à rouler le tabac" sont interdites à Maurice...

www.ipreunion.com

                

Quai d'Orsay

Ministère des Affaires étrangères>>

Ce qui frappe sur l'île de NOSY BE, au Nord- Ouest de Madagascar, et à Diego- Suarez ainsi que dans l'intérieur des terres  de la région notamment vers le site des "TSINGY ROUGES" à 70 km de Nosy Be, c'est l'incroyable misère de la population et l'état lamentable des infrastructures du pays...

Dans toute cette région, les routes ne sont plus entretenues depuis des décennies...Probablement depuis... 1960 !! Pas de signalisation au sol, presque pas de panneaux directionnels, des nids de poule partout rendant la conduite dangereuse.

Pas de maisons en dur dans les villages le long de la route ! Uniquement des huttes en bois sans portes ni fenêtres (!) avec de larges trous dans les "toitures" entre les planches, évoquant l'habitat primitif de nos ancêtres les  Gaulois avant la conquête de la Gaule par les Romains il y a 2100 ans...

De la fumée sortant des huttes par un trou central dans les "toitures", comme chez les Gaulois et les Indiens "Peaux Rouges" d'Amérique du Nord au XIXème siècle...

Partout des enfants sales, accroupis dans des flaques d'eau polluées et y jouant, inconscients des dangers qu'ils encourent pour leur santé. Et cela sur des dizaines et des dizaines de km ! Dans le centre- ville de Nosy Bé, partout une foule misérable et grouillante devant des huttes en bois en ruines, aucune maison en dur ! Des gens à 80% pieds nus, qui vous observent d'un air inquiétant, au point qu'on n'ose pas descendre de voiture de crainte de se faire agresser...Ni s'attarder outre mesure.

Dans les champs, les seuls animaux visibles sont les zébus, squelettiques tellement ils sont peu nourris. Les paysans n'ont pas de tracteurs ni même de charrues comme en Europe; pour labourer leurs champs ils utilisent donc des groupes de 20 à 30 zébus, qu'ils pressent les uns contre les autres avec des bâtons en les faisant piétiner des terres gorgées d'eau afin de les "labourer" !...ur

Ensuite ces pauvres bêtes sont forcées de tirer des rouleaux métalliques de 4 m de longueur sur le sol boueux retourné par les piétinements précédents...

Dans le port de Diego- Suarez, pas un seul navire de commerce alors qu'au temps de la présence française ( de 1856 à 1960, année de l'Indépendance de Madagascar), cette ville abritait une grande base  navale stratégique...Dans la ville de Diego Suarez et celle de Nosy Be, partout une mendicité effrayante, des automobiles dans un état épouvantable, des handicapés dignes d'une Cour des Miraclesle  se pressent pour accoster les étrangers dès que les gens en aperçoivent un ... gare aux voleurs !

Un bien triste visage de Madagascar, régulièrement présentée par les medias comme "l'un des pays les plus pauvres du monde"...sans en indiquer la raison !

En réalité ce pays possède de nombreuses richesses, minérales, agricoles, touristiques... S'il est pauvre",  cela s'explique par des raisons politiques, et non par une pauvreté intrinsèque; Depuis près d'un demi- siècle, les régimes qui se sont succédés après 1960 année de l'Indépendance, ont accaparé toutes les richesses de la Grande Ile au profit exclusif d'une oligarchie ultra- minoritaire de grands propriétaires fonciers et d'affairistes corrompus, qui affame le peuple malgache et le laisse à l'abandon,  en lui refusant les moyens indispensables pour améliorer son sort.

...Dans l'indifférence générale de l'Occident et des grandes puissances. Cerise sur le gâteau, on n'y voit aucune ONG à l'oeuvre pour venir en aide à cette malheureuse population.

 

 

 

 

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