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Pour une Nouvelle France forte et indépendante
28 février 2014

Le scandaleux régime privilégié des intermittents grâce au lobbying dans les medias

Pourquoi cette inégalité des droits à l'assurance- chômage entre salariés - anonymes - et "intermittents" du spectacle - qui ont accès aux medias et ne s'en privent pas pour faire du chantage à l'invasion-surprise par la force des plateaux de TV, au blocage de festivals de théâtre pour clamer leurs prétendus "droits" à leur régime privilégié sur la place publique, au détriment d'autres...intermittents ? ?
 
Les "intermittents" sont 254 000 et en 2013 110 000 ont bénéficié d'une indemnisation chômage, avec un déficit global de ...1,31 millard d'euros ! (Excusez du peu).Autrement dit un déficit de 10 000 euros par intermittent et par an !
 
Les salariés cotisant au régime général de l'AC sont environ 12 millions. Si chacun de ces 12 millions de salariés coûtait un déficit annuel de 10 000 euros, le déficit global de l'assurance- chômage serait de... 12 000 000 000 x 10 000 = 120 000 000 000 000 Euros !! soit 120 000 milliards d'Euros !!!
 
Il existe donc un abîme entre les "intermittents du spectacle" et les salariés du régime général, qui paient le déficit des intermittents.
Ces derniers ont un régime bien plus favorable que les salariés.Ce qui explique le trou de plus de 1 milliard.
 
Pourquoi cette inégalité ?
Les partisans du mariage gay ont invoqué "l'Egalité" des droits entre homos (1% de la population) et les "autres" (99%) 
 
Pourquoi au nom de l'Egalité les salariés ne bénéfieraient-ils pas des mêmes droits du même régime d'indemnisation que les intermittents du spectacle ? Ou si ce n'est pas possible, le'inverse ? Les intermittents alignés sur les salariés du régime de droit commun.
Il ne peut y avoir deux poids deux mesures.
 
Tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs, n'est ce pas François Hollande ?
 
 

Le Monde.fr | 26.02.2014 à 12h09• Mis à jour le27.02.2014 à 16h40|Par

(Extraits)

UN "TROU" D'UN MILLIARD D'EUROS

Ce chiffre, explicité dans le rapport public annuel 2012, est obtenu par un calcul rapide : les 254 000 salariés inscrits à l'annexe VIII (techniciens, cadres et ouvriers du spectacle vivant et de l'audiovisuel) et à l'annexe X (artistes) versent des cotisations s'élevant à 232 millions d'euros. En parallèle, les salariés indemnisés (106 000) reçoivent 1, 263 milliard d'euros de prestation. Le solde financier est donc fortement négatif : - 1,031 milliard en 2010.

Ce déficit est pourtant “logique”, dans la mesure où le système d'assurance-chômage repose sur la solidarité entre travailleurs et demandeurs d'emploi. Les employés en contrat à durée indéterminée (CDI), dont le régime est bénéficiaire, paient pour les autres : contrats à durée déterminée (CDD), intérimaires et intermittents.

Le calcul opéré par la Cour des comptes pour isoler le déficit des seuls intermittents peut ainsi être appliqué à d'autres catégories, par exemple, les seuls CDD. Ainsi, dans un rapport paru fin 2013, la Cour dénonce une hausse du nombre d'emplois précaires en période de crise, qui ne touche pas seulement les intermittents. Résultat, dans les comptes de l'assurance-chômage, le déficit le plus lourd provient des salariés en CDD : 5,592 milliards d'euros, et celui des intérimaires s'élève à 1,464 milliard d'euros.

UN CALCUL CONSIDÉRÉ COMME SIMPLISTE

Mais, au sein de l'Unedic, l'association paritaire qui gère l'indemnisation des chômeurs, ce mode de calcul est considéré comme simpliste. Car, abroger le régime des intermittents ne ferait pas disparaître les salariés du spectacle, qu'il faudrait bien continuer à indemniser entre deux contrats. Vincent Destival, directeur général de l'Unedic, a sorti sa calculatrice, et s'est lancé dans des simulations complexes, détaillées dans le rapport parlementaire de 2013 sur l'emploi dans le secteur artistique présenté par le député Jean-Patrick Gille.

Aujourd'hui, les règles de calcul du régime des intermittents leur sont favorables : ils ne doivent cotiser que 507 heures sur dix mois pour être indemnisés durant huit mois, alors que les autres salariés doivent cumuler 610 heures sur 28 mois pour obtenir des allocations biens moins longues (un jour par journée travaillée). Donc dans l'immédiat, une grande partie des salariés du spectacle (48 %) devraient attendre d'avoir cumulé davantage d'heures pour ouvrir leurs droits. Pour les autres, la durée d'indemnisation serait fortement réduite « dans une proportion pouvant aller jusqu'à 50 % ». Une grande économie, donc, à première vue.

 

  • Anne-Aël Durand Journaliste au Monde>>

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