Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pour une Nouvelle France forte et indépendante
30 mars 2020

Pandémie du coronavirus : les fermetures de frontières nationales se multiplient

 Jean de LA FONTAINE 1621 - 1695

Les Animaux malades de la peste

 

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
(...)

 

 

 

Le Parisien

16 mars 2020

Coronavirus : cinq minutes pour comprendre la fermeture de frontières

 

Alors que la liste des pays européens fermant leurs frontières s’allonge de jour en jour , des experts jugent cette mesure peu efficace, à ce stade de la pandémie. Sans cependant prendre la peine de chercher des arguments justifiant leur position défavorable..

Peut être comme le président MACRON lui aussi hostile à la fermeture des frontières nationales de la France et d'autres pays, ne veulent- ils pas en avouer les véritables motifs... qu'il serait plutôt gênant pour eux d'exposer honnêtement en toute "transparence"... (un terme trompeur, galvaudé à toutes les sauces par les politiques). .  

 

SCOTT OLSON/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Par Marie Campistron

Le 16 mars 2020 à 16h21, modifié le 16 mars 2020 à 20h21

Les frontières ferment les unes après les autres pour tenter d'endiguer l'épidémie de coronavirus. Après les interdictions de rassemblements et les mesures de confinement, plusieurs Etats ont déjà annoncé le renforcement des contrôles douaniers, voire la fermeture totale de leurs frontières aux étrangers.

Lundi soir, [16 mars 2020] Emmanuel Macron a annoncé que l'Union européenne fermait les frontières de l'espace Schengen à toute entrée pour une période de 30 jours.

Une mesure frappante mais qui peine toutefois à convaincre au sein de la communauté scientifique. Quels pays ont déjà fermé leurs frontières ? Cette décision a-t-elle un intérêt médical ? Le Parisien fait le point sur la situation.

Quel pays ont fermé leurs frontières en Europe ?

La liste des pays fermant leurs frontières s'allonge de jour en jour. Plusieurs pays ont annoncé la fermeture totale aux voyageurs étrangers comme la Pologne, la Lituanie, le Danemark, la Slovaquie, Chypre et la République tchèque. L'Espagne a annoncé fermer ses frontières terrestres à partir de lundi minuit, pour « contenir l'expansion » du virus. La Russie va suivre partir de mercredi et jusqu'au 1er mai, sauf pour les résidents permanents dans le pays.

D'autres ont renforcé leurs contrôles douaniers, comme l'Allemagne qui a mis en œuvre dès lundi matin ses contrôles aux frontières avec cinq pays annoncés (France, Autriche, Suisse, Danemark, Luxembourg). De même, la Slovénie a instauré des contrôles sanitaires aux frontières.

Certains pays frontaliers d'Etats fortement touchés ont également pris des mesures. C'est le cas de l'Autriche et de la Hongrie qui ont restreint leurs entrées pour l'Italie. Enfin, le Portugal a fermé ses frontières avec l'Espagne.

Newsletter - L'essentiel de l'actu

 

L'Italie, presque coupée du monde, n'a pas mis en place de restriction officielle empêchant de franchir sa frontière. Les déplacements sur tout le territoire sont toutefois extrêmement limités. Même constat en Espagne où, s'il n'est pas question de fermer les frontières, le territoire est en situation d'urgence (transports publics limités, commerces fermés, usines réquisitionnées).

Et en dehors de l'Europe ?

Les fermetures de frontières gagnent tous les continents. Aux Etats-Unis, le président Donald Trump a annoncé, le 11 mars, l'interdiction pour les Européens d'entrer sur le territoire américain pour les 30 prochains jours. Une décision soudaine, alors que le chef d'Etat avait été accusé jusqu'à présent de minimiser la pandémie.

En dehors de l'Europe, la Russie a fermé ses frontières terrestres avec la Norvège et la Pologne.

En Amérique latine, l'Argentine, la Colombie ou encore le Guatemala ont également annoncé la fermeture partielle de leurs frontières.

Sur le continent africain, le Ghana interdira à partir de mardi (17 mars) l'entrée sur son territoire à toute personne s'étant rendue dans un pays contaminé. Enfin, l'Afrique du sud refuse désormais « tous les ressortissants étrangers ayant visité des pays à haut risque », a indiqué le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

 

 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 src="https://img.lemde.fr/2020/03/16/0/0/4379/2922/688/0/60/0/574b38c_jVhNorQ9QCvFVMMHULXW9BAa.jpg"> A la frontière franco-allemande entre Strasbourg et Kehl, le 12 mars. PATRICK HERTZOG / AFP

 

C’est une décision dont l’efficacité sanitaire peut être discutée, mais dont la portée politique ne saurait être contestée.

Dimanche 15 mars, l’Allemagne a annoncé la quasi-fermeture de ses frontières avec la France, le Luxembourg, la Suisse, l’Autriche et le Danemark. Seuls les travailleurs transfrontaliers et les marchandises pourront désormais circuler.

« Les personnes n’ayant pas de raison particulière de venir ne pourront pas entrer », a déclaré Horst Seehofer, le ministre allemand de l’intérieur, dimanche soir, précisant que la mesure s’appliquerait dès lundi à partir de 8 heures. La restriction ne concerne pas, à ce stade, les autres Etats avec lesquels l’Allemagne partage une frontière : les Pays-Bas, la Belgique, la Pologne et la République tchèque.

 

De la part de Berlin, c’est un revirement majeur. « En Allemagne, nous estimons que les fermetures de frontières ne sont pas la réponse adéquate » pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19, avait affirmé la chancelière Angela Merkel, mercredi 11 mars.(sans justifier sa position par des arguments, ce qui lui  donnait la nature d'une allégation gratuite, non étayée par des éléments objectifs.) .  « Nous n’allons pas nous débarrasser du virus en fermant nos frontières. Le virus est déjà parmi nous et nous devons nous faire à cette idée », avait aussi expliqué le ministre de la santé, Jens Spahn, le même jour.

 

Lire aussi Coronavirus : le monde se barricade, l’Europe épicentre de la maladie

 

Observations de l'auteur   .

Depuis le 16 mars, l'ITALIE foyer n°1 du coronavirus en Europe  n'a toujours pas officiellement fermé ses frontières nationales.. Elle se contente de confiner sévèrement sa population. Sera-ce suffisant pour contenir, puis faire reculer la propagation du coronavirus ?  Négligence ? Oubli ?  Le prochain avenir donnera la réponse d'ici quelques semaines...

En tout cas la situation en ITALIE ne s'est pas semble-t-il améliorée en 15 jours par le seul confinement.

Qu'attendent- alors les autorités italiennes s pour verrouiller les frontières avec la FRANCE, autre Etat dont le président a refusé arbitrairement - là encore sans fournir aucune explication et sans le moindre débat public, notamment au Parlement... - de fermer ses frontières nationales terrestres. Se contentant de la vague assurance que  l'Union européenne fermait à sa demande les frontièers extérieures de l'Espace SCHENGEN... Or il n'existe pas de fonctionnaires européens   de douanes européennes pour le faire !

L'UE ne peut que compter sur les douanes polonaises, tchèques, slovaques, hongroises, grecques..".Autant  en emporte le vent "!!!  La France (le président Macron) est du reste le seul Etat européen à se reposer sur l'Union européenne et sa Commission de Bruxelles pour assurer le verrouillage de  ses frontières nationales !... C'est dire la confiance qui règne...

En revanche la Slovénie et l'Autriche ont depuis fin mars 2020 totalement fermé leurs frontières avec l'ITALIE.

Cette décision n'a pas eu l'heur de plaire au président français MACRON qui, n'hésitant pas à jouer les professeurs de morale sur la scène internationale quand il s'agit de tancer de petits Etats visés par ses remontrances (comme Israël dont il ne redoute pas de mesures de rétorsion), s'est permis de juger publiquement "mauvaises"les décisions de l'Autriche et de la Slovénie.

Bien entendu, comme les "experts de la communauté scientifique internationale" prétendant cette mesure inutile et inefficace avant même qu'elle soit mise en oeuvre, opposés qu'ils sont à tout ce qui ne vient pas d'eux- mêmes ,   sans le moindre argument raisonné, ce qui rend  la critique inconsistante.      

 

Dès lors leur opinion n'a aucune vaeur.   On pourrait tout aussi bien prétendre que le confinement sera inutile et inefficace, tout en entraînant des conséquences éconoiques désastreuses non niables et aisément prévisibles !

Le confinement des populations, mesure extrêmement  complexe et ardue à mettre en oeuvre, l'est en France actuellement pour la première fois de son Histoire de 2 millénaires, alors que de nombreuses et terribles épidémies l'ont ravagée au cours des 20 siècles passés.

Idem pour les autres Etats européens. Le confinement n'est pas un moyen de lutte évident contre l'expansion du coronavirus : il n'a effectivement pas été retenu partout en Europe, au moins  par les Pays- Bas, qui malgré une population faible (11 millions) représentant une puissance industrielle et économique de haut niveau très importante dans l'Union européenne.

De plus le confinement général et quasi - total n'a jamais été employé comme tel au cours des siècles passés malgré les nombreuses épidémies : peste noire au XIVème siècle, lèpre, choléra, peste à Marseille en 1720,grippe espagnole en Europe de 1919 à 1923, 30 millions de morts,  peste pulmonaire contagieuse à Madagascar en 2017/2018 dans la région Est de Tamatave (sur laquelle les medias français sont restés d'une rare discrétion... pourquoi ?) .

 

Quant au confinement en France, en vigueur depis le 17 mars, il souffre  de plus en plus notoirement de certaines failles qui compromettent son efficacité.

Ainsi dans certaines zones des banlieues de grandes villes (notamment la Seine- St- Denis département 9.3, Paris, Lyon, Marseille.....) et d'autres villes de moinde importance comme Beauvais (Oise) , le confinement et/ou  le couvre- feu ne sont pas respectés; des groupes de jeunes se forment dans les rues çà et là, et en cas de contrôle de police, n'hésitent pas à les refuser en agressant violemment les policiers avec tout ce qui leur tombe sous la main... 

Ces agressions ne sont suivies d'aucune mesure de répression ( si ce n'est une ou deux gardes à vue et une peine symbolique sans incarcération). Car les autorités et la police ont peur de provoquer  la fureur  des populations de couleur  concernées et des émeutes type 2005   dans ces "zones de non- droit" où la police ne pénètre pas ou exceptionnellement - dont le nombre en France est évalué à 1 300 environ (!)..

Le Gouvernement , les ministres et le Président, la Polica nationale, le microcosme politique  tous ont en mémoire les violentes émeutes raciales avec des centaines d'incendies et l'anarchie généralisée en 2005 dans les banlieues autoutr de Paris, à la suite de la mort de deux jeunes Noirs électrocutés alors qu'ils étaient poursuivis par la Police...

 

Comment dans ces conditions les non- respects des mesures de confinement contre la propagation du virus, médiocrement appliquées en raison de ce laxisme sélectif "deux poids deux mesures" du Ministère de l'Intérieur selon le type de population,  n'affecteraient elles pas leur efficacité finale  ?

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
B
Bjr. Prenez soins de vous tous ...
Répondre
Pour une Nouvelle France forte et indépendante
Publicité
Archives
Publicité