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Pour une Nouvelle France forte et indépendante
27 juillet 2018

l'affaire BENALLA : l'action du président de la République justifierait- elle une procédure de destitution ?

AFFAIRE BENALLA : L’ ETRANGE COMPORTEMENT DU JEUNE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Emmanuel MACRON

 

 

…Justifie-t-il une procédure parlementaire de destitution (« impeachment)  du Président pour obstruction à la Justice, mensonge et dissimulation de la vérité dans le scandale Benalla, alors qu’il est le Président et Protecteur légal du Conseil Supérieur de la Magistrature ?

 

 

 

I)             Article 67 de la Constitution de septembre 1958 de la République Française, amendée pour instituer l’irresponsabilité juridique et l’invulnérabilité du Président de la République durant l’exercice de ses fonctions

 

Modifié par Loi constitutionnelle n°2007-238 du 23 février 2007... - art. unique

<<Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.

Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.

Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l'expiration d'un délai d'un mois suivant la cessation des fonctions.>>

Article 68

Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.

II)                Etouffement du scandale BENALLA par le président MACRON du 1er mai au 12 juillet 2018

 

C’est une intervention de la journaliste Ariane CHEMIN le 12 juillet 2018 qui a déclenché le scandale.

La façon dont le président de la République Emmanuel MACRON a fini par réagir au scandale BENALLA  au bout de 10 jours de mutisme – a de quoi surprendre : en effet ce jeune président,  emporté sans doute par sa fougue juvénile, réagit habituellement à tous les évènements au quart de tour, dans  les heures (voire dans l’heure) qui suivent… tellement il est pressé d’en découdre !

Là il a fallu 10 jours au Président de la République pour qu’il parle enfin, et encore pour ne répondre qu’en privé au milieu de ses  fidèles députés – godillots de sa majorité « introuvable » de 309 députés EM à ses ordres, à la Maison de l’Amérique latine (Paris VIème) pour leur donner SA version et SES instructions sur ce qu’ils devaient selon ses ordres répondre aux questions des medias

Quelle dérision, quelle caricature grossière de la Démocratie !

Bientôt Emmanuel MACRON ne va-t-il pas annoncer qu’il  rétablit la Monarchie absolue et rendra lui- même la Justice directement et verticalement à tous les plaignants, les innombrables « riens » de son royaume éphémère, sous un chêne à Vincennes chaque vendredi de 10h à13h ?

Avantage pour Macron du moins c’est ce qu’il croit : il escamote « pour le coup » son devoir constitutionnel de rendre des comptes à la représentation nationale détentrice du pouvoir du Peuple Souverain de la bavure BENALLA et Cie à la manifestation du 1er mai. Où Benalla, frauduleusement déguisé en policier avec casque et brassard « POLICE » (autorisé par qui ? pae le président MACRON dont Benalla est « très proche », voire intime soulignent les medias ?

Chef de la Sécurité présidentielle, sous un déguisement de policier et très proche de MACRON, Benalla a violemment battu à terre un homme et sa compagne d’une trentaine d’années. Cela a servi à quoi ?

Son patron Emmanuel MACRON ne lui a pas tenu rigueur, au contraire puisque contrairement aux mensonges officiels, Benalla n’a pas été sanctionné – ni suspension de 15 jours, ni retrait de son salaire pendant 15 jours, fake news émanant de l’entourage du président- sphinx de l’Elysée…

III)              Nécessité inhabituelle d’un délai de réflexion pour le président avant de s’exprimer ; consignes secrètes aux individus impliqués dans le scandale

Le mutisme initial prolongé du président MACRON, contraire à ses habitudes,  révèle son embarras pour « s’expliquer » face aux Français.

Il lui fallait un délai pour chapitrer a tous les individus impliqués ou compromis dans cette affaire afin de leur dicter ce qu’ils devraient d’après lui dire et ne pas dire s’ils étaient auditionnés par une commission parlementaire d’enquête ou questionnés par des journalistes.

 A savoir et notamment : Benalla lui- même, qui ne semble pas avoir pu être auditionné par la Commission, le ministre de l’Intérieur Gérard COLLOMB, la députée LEM présidente du groupe des députés LEM  etc… C’est pourquoi le ministre COLLOMB, afin de prendre le temps de recevoir et enregistrer les consignes formelles du président MACRON, a refusé de comparaître devant la Commission d’enquête dès le samedi matin  21 juillet comme la Commission le lui avait demandé…

La suite lors de l’audition de COLLOMB a montré ce qu’il en était : COLLOMB, ministre de l’Intérieur et premier flic de France a répondu en substance à toutes les questions : « Je ne savais rien, je n’étais au courant de rien au sujet de Benalla déguisé en faux policier ( !) et matraquant deux manifestant à terre dont une femme ! »

 En somme COLLOMB s’est comporté, sur ordre présidentiel, comme un malfrat arrêté par la Police qui le questionne, en répondant invariablement à la Commission : « Je ne sais rien, voyez le cabinet de la présidence à l’Elysée, je ne parlerai qu’en présence de mon avocat »…

La Commission s’est donc tournée vers l’Elysée en convoquant à des auditions d’autres personnages dont les noms apparaissent çà et là dans cette lamentable et honteuse « affaire »…

IV)             Refus de laisser comparaître des personnes citées pour audition par la Commission d’enquête – Obstruction à la procédure d’enquête et à la marche de la Justice

Refus de laisser comparaître les intéressés, qui ne pouvaient pas décider eux- mêmes, alors qu’ils sont dépositaires du Pouvoir souverain du Peuple et non les laquais du Président de la République !!.

Refus  exprimé en leur nom et à leur place de godillots ( ! )  par la présidente – députée du groupe LEM, s’exprimant  comme porte- parole du président Macron. Et qui avait manifestement elle aussi reçu comme Gérard COLLOMB et Cie des ordres impératifs en ce sens (« la boucler ») de la part  de ce dernier…

On en déduit très logiquement que ces gens ont des choses inavouables à cacher à la Commission d’enquête, qui proviennent directement ou indirectement du président Macron…dont la conscience ne doit pas être très nette.

Magnifique entrave à une procédure parlementaire régulière et à la Justice dressée en toute impunité et avec le plus parfait cynisme dictatorial par le Président  de la République, la présidente du groupe parlementaire macronique LEM n’étant qu’une marionnette exécutante servile des ordres de son seigneur et maître le Président de la République, grâce auquel elle est devenue députée et tient à le rester..

 

A ce stade la Commission ne pouvait plus rien faire d’autre que cesser ses travaux, et préparer une motion de censure contre ce gouvernement pour entrave au processus d’enquête préliminaire et à la Justice.

V)                Allégeance inconditionnelle des députés EM au Président de la République prioritaire pour eux sur la règle constitutionnelle de  l’indépendance entre pouvoir exécutif et pouvoir législatif

 

Bien évidemment la motion de censure sera rejetée par la majorité EM des 309 députés serviles, faisant passer avant leur devoir de représentants du Peuple souverain et de l’intérêt national leur allégeance inconditionnelle aux ordres de l’Exécutif fussent- ils anti- constitutionnels donc illégaux,  pour ne pas être exclus de leur groupe parlementaire puis perdre leur mandat.

 

VI)             Préparer l’avènement d’une Sixième République

Face à l’autocratisme présidentiel sans frein, la démocratie française n’est plus qu’un chiffon de papier !

La Vème République avait accouché d’une Constitution en 1958 puis d’une réforme de l’élection du Président de la République au suffrage universel.

Cette Constitution était taillée sur mesure pour le général de GAULLE seul… Des décennies suivant le retrait en 1969 puis la disparition du Général en 1970, un e évidence nette se dégage : seuls les présidents POMPIDOU et GISCARD d’ESTAING ont eu le profil nécessaire pour être des présidents ayant de vrais Projets pour la France, associés à une vision du Monde à la hauteur de leurs fonctions, de leurs missions régaliennes et de l’intérêt de la France.

En revanche les mandats de F. MITTERRAND (1981 – 1995), de Jacques CHIRAC (1995- 2007), de N. SARKOZY, de F. HOLLANDE et maintenant de E. MACRON ont placé au Pouvoir suprême des hommes qui (sauf F. MITTERRAND) n’étaient pas à la hauteur de leurs immenses fonctions et ont in fine été globalement nuisibles à la France

 Il serait temps de préparer l’avènement d’une Sixième République avec un réel équilibre entre les trois pouvoirs, présidentiel, législatif, judiciaire afin d’empêcher toute dictature présidentielle, leur indépendances respectives n’étant plus qu’un mythe. .

Aux Etats- Unis, un tel comportement du Président, abus de pouvoir flagrant et inconstitutionnel, aurait déclenché une procédure d’Impeachment… en France, rien, alors qu’un apprenti- dictateur élu par seulement des électeurs inscrits, auquel « on » a eu l’imprudence d’abandonner la totalité des pouvoirs par de simples ordonnances (nullement nécessaires puisqu’il avait une large majorité de députés à ses ordres), transforme la France en République bananière d’Amérique centrale !!

.. Seconde intervention du président MACRON sur un trottoir à Bayonne auprès de l’homme (de la femme) de la rue (Pouvoir vertical de Jupiter à des individus qui pour lui ne sont que des « riens »

Dans une seconde intervention sur un trottoir de Bayonne après celle de l’Amérique latine réservée aux « fidèles EM », le président Macron tente de minimiser la gravité de cette affaire, essaie de ridiculiser les opposants, les journalistes avec leurs questions pour « une tempête dans un verre d’eau », se déclare seul responsable « de cette erreur » (il reconnaît quand même qu’il a commis une erreur !)  et  défie les questionneurs de « venir le chercher » à l’Elysée !!!

VII)           Rodomontades tartarinesques du président Macron

Défi de Tartarin totalement gratuit puisque Macron ne peut ignorer l’article 67 de la Constitution (voir son texte intégral (ci-dessus en tête de cette Etude)…Cet article  établit très clairement l’impossibilité pour toute juridiction française (donc y compris une commission parlementaire) de requérir le Président pour témoigner, « non plus que de faire l’objet d’un acte d’information, d’instruction, de poursuite… »

VIII)        Conclusion  du président MACRON , fin juriste :

1 - « Le seul responsable c’est moi ! »   sous- entendu « les autres ne sont rien, que des pions..

2. Les autres n’étant que des riens, sont irresponsables, ils ne savent rien comme mon ministre de l’Intérieur. Il n’y a donc aucune question à leur poser. Je m’oppose à ce que la Commission auditionne d’autres personnes que celles que j’ai déjà autorisées à témoigner pour déclarer qu’elles ne savent rien et qu’il faut se tourner vers le Palais de l’Elysée.

3. De ce fait les gens qui veulent en savoir plus « n’ont qu’à venir me chercher, «  à l’Elysée. Je les y attends de pied ferme, entouré courageusement de dizaines de  gorilles de Benalla pour ma sécurité,  pour leur mettre mon poing dans la g… à ces fouteurs de bordel ;

4. Je les y invite d’autant plus volontiers que je sais pertinemment qu’ils s’y casseraient les dents ! En effet l’article 67 de la Constitution me rend invulnérable à toute requête de témoigner, que je suis très légalement en droit de refuser.

 

L’article 67 fut amendé en ce sens  par le président CHIRAC après qu’il ait lui- même refusé de venir témoigner devant une Commission d’enquête ( !) jugée par lui injurieuse pour Sa Majesté.

Invitation  qualifiée d’ »abracadabrantesque »   par  le Grand Jacques à la télévision (et non dans une réunion privée à la Maison de l’Amérique latine  suivie d’une déclaration ex abrupto du Président dans une rue de Bayonne à des concierges, chauffeurs- livreurs et balayeurs –qualifiés par ailleurs de « riens » par E. Macron.. car leurs salaires sont dérisoires pour des hommes comme Macron, qui n’ont que l’argent comme baromètre  du respect dû aux gens….même quand ils votent pour lui ???

4. Ainsi la boucle est bouclée !

Personne ne peut plus être interrogé par cette commission de m…car Moi, président- Jupiter, JE M’Y OPPOSE !

IX)              Le président interdit à quiconque de parler aux parlementaires et journalistes, y compris à lui- même sur l’affaire Benalla

CQFD. Alors, mon raisonnement juridique de grand Chef de l’Armée (dont je n’ai jamais porté l’uniforme, je ne sais pas non plus me servir d’un fusil, d’un pistolet, d’une grenade, d’une mitrailleuse AA 52 ou 12,7mm, ni d’un LRAC… !) n’est-il pas imparable ?

Du reste, les journalistes racontent n’importe quoi, des « fake news » !  Mais contrairement à ce qu’on pourrait en déduire, ce n’est pas une raison pour que MOI, QUI SAIS TOUT sur Benalla and Co, m’autorise moi- même à témoigner devant la Commission pour corriger toutes les c… racontées puisque je ne fais en m’y refusant qu’appliquer la Constitution que je respecte ! (ça tombe bien).

En conclusion, Français, députés allez en vacances et f… moi la paix !

Circulez, partez en vacances, bronzez sur les plages, y a rien à voir comme dirait mon ministre COLLOMB qui est complètement à la masse. ! (Il est nul dans tous les domaines ! sa police n’est même pas capable d’arrêter le terroriste en fuite Redoine ABDALLAH, alors qu’elle l’avait dans son viseur lors d’une poursuite en voiture ! …

[Explication pour les gens naïfs : les policiers n’ont pas osé lui tirer dessus « car ils n’étaient pas en état de légitime défense » !... condition exigée par les magistrats pour leur tirer dessus !  Or quand ils fuient, les criminels tournent le dos à leurs poursuivants puisqu’ils conduisent un véhicule !!  S’ils le tuaient ou le blessaient, les policiers poursuivants ne seraient donc pas « en état de légitime défense » !... Ils seraient dès lors condamnés, stigmatisés dans l’infamie et l’excommunication raciste. Livrés à la meute de chiens gauchistes. Résultat ils ne tirent pas, les criminels leur échappent et peuvent récidiver en toute liberté !!! Et Robert BADINTER est content.

On est bien gouvernés pour notre sécurité avec MM. COLLOMB, Mme BELLOUBET et MACRON !!!

Ce sont eux qui auraient condamnés, révoqués, traînés en justice, jetés aux chiens comme « racistes » !..]°

 

Lecteurs !  vous l’avez compris !

Tout cela n’est qu’une farce grossière ! Une mascarade minable !

Ainsi que l’a très clairement expliqué ce matin 27 juillet 2018  le député LR Eric CIOTTI à la radio France – Inter depuis le début de cette affaire (12 juillet, déclenchée par la journaliste Ariane CHEMIN) tout le monde ment, à commencer par le Président de la République lui- même !

On relève  notamment qu’aucune information n’a été fournie à la Commission d’enquête par l’accusé- vedette à savoir BENALLA lui- même…   Il a donc nécessairement reçu des ordres en ce sens de son patron direct, le président MACRON…

En affirmant précipitamment que « Benalla avait été « immédiatement sanctionné » par le président MACRON personnellement par une suspension de 15 jours » de ses activités dès le 2 mai 2018 (allégation i), la suite a révélé qu’elle était mensongère) sans en apporter aucune  preuve..) et qu’il fallait donc « tourner la page » et ne plus en parler… les auteurs de cette « fake news » présidentielle ont menti :

En effet, expose Eric CIOTTI, Benalla a été vu dans d’autres manifestations publiques au moins jusqu’au 14 juillet inclus… exerçant ses activités de chef du Groupe Sécurité du président MACRON .

Un intervenant dans des medias a ajouté que le salaire de BENALLA avait été supprimé pour ces 15 jours, le lendemain contredit par un autre indiquant qu’il n’y avait eu aucune suppression de salaire.

En fait, Eric CIOTTI précise que le salaire de Benalla a continué à lui être versé normalement… puisque du 1er mai au 13 juillet, ce scandale était supposé ne jamais avoir existé, étouffé par MM. COLLOMB ET MACRON…il continuait sans la moindre sanction après le 1er mai à exercer normalement ses activités auprès de Macron. Cette affaire a été étouffée sur ordre présidentiel (évidemment)  jusqu’au 12 juillet !

 

 

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